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Laure MORALI

Laure Morali a reçu ce prénom pour rappeler à son père le laurier de sa terre natale, l’Algérie. Ses parents se sont rencontrés à Lyon où elle a vu le jour en 1972 et trois ans plus tard, ils se sont installés dans une presqu’île de la Côte d’Émeraude et d’Armor, le pays des femmes du côté maternel. Elle a grandi enveloppée du mouvement des marées, ce rythme à jamais imprimé dans le corps. La mer lui a appris à se fondre au monde et naturellement, elle l’a suivie. De l'autre côté de l'horizon, à Montréal où elle vit, Laure écrit pour entendre le souffle de la mer. Écrire, pour elle, c'est emprunter un chemin de sable lumineux dans l’eau émeraude, rejoindre l’île ; se laisser entourer.

Ses livres, recueils de poèmes, romans ou récits, tissent une longue histoire de nomadisme portée par la même voix : La mer à la porte (La Part commune, 2001) La route des vents (La Part commune, 2002 ; 2015), La terre cet animal (Mémoire d’encrier, 2003 / La Part commune, 2004), Traversée de l’Amérique dans les yeux d’un papillon (Mémoire d’encrier, 2010), Comment va le monde avec toi (Publie.net, 2013), Orange sanguine (Mémoire d’encrier, 2014 / La passe du vent, 2015)… Voyage que prolongent les films qu'elle réalise et les anthologies qu’elle dirige : Aimititau ! Parlons-nous ! et Les bruits du monde (Mémoire d’encrier, 2008 ; 2012).  Elle anime des ateliers d’écriture (Mingan mon village, poèmes d’écoliers innus, illustrés par Rogé, éditions de la Bagnole, 2012). 

Parutions en poésie
  • Orange sanguine, Mémoire d'encrier, 2014 / La passe du vent, 2015 La
  • Terre cet animal, Mémoire d’encrier, Montréal, 2003 / La Part commune, Rennes, 2004